B'jour
M'autoriserez vous quelques copiés/collés?
Ballade pour un coup manqué.
Plus que le Tsunami sur les côtes Nippones,
L'affaire qui parut de nature friponne,
Plus loin que l'Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou !
Mais l'amour qu'il portait aux petites culottes,
Avait-il mérité qu'on lui mît les menottes ?
Qu'avait-il fait, sinon que tenter d'honorer,
En bravant le Sida qu'on y pouvait trouver,
L'entre-deux rebondi d'une Cananéenne,
Race bibliquement vouée à la géhenne... ?
De l'acte rédempteur, eût-il dû s'abstenir ?
Qu'en pense Anne Sinclair qui n'a rien vu venir ?
David n'usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue !- oublier l'élection ?
Peut-on lui reprocher de s'être trompé d'urne,
Et d'en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu'on se sent pourvu du braquemart d'Eros,
On se doit de pousser l'argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !
Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment Anne Sinclair n'as-tu rien vu venir ?
Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,
Que le désir s'accroît quand l'effet se recule !
C'est un fait que l'objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : « Halte-là ! ».
Ainsi donc l'instrument dont s'honorait Priape,
Se trouva bêtement privé de sa soupape,
Et Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara, (ce n'était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Comment Anne Sinclair n'as-tu rien vu venir ?
Princesse dont la grande ambition s'est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir,
La roche Tarpéienne est près de l'Elysée !
Mais comment tes yeux pers n'ont-ils rien vu venir !
Jean d'Ax
Plus prosaiquement, je pense que ce cher DSK n'a pas du lire et/ou s'inspirer de Victor Hugo
"Ah ! Tout perdre en un jour.
Pour une amourette avec une suivante, une fille de rien.
On m'exile ! Et vingt ans d'un labeur difficile, vingt ans d'ambition, de travaux nuit et jour."
"Mon crédit, mon pouvoir, tout ce que je rêvais, charges, emplois, honneurs, tout en un instant s'écroule.
Au milieu des éclats de rire de la foule !"
Extrait de Ruy Blas (acte I Scène I)
https://www.youtube.com/watch?v=5PBQNGhYjeY
Cordialement
Michel