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On appelle bougie « froide », une bougie qui, par rapport aux autres possède un bec d’isolant relativement court et évacue très rapidement la chaleur au système de refroidissement du moteur. Une bougie « chaude », qui évacue moins vite la chaleur va créer un point chaud autour du puit de bougie dans la culasse.
Une bougie « froide » est donc employé pour éviter de créer des points chauds sur les moteurs poussés dont le refroidissement et le travail des culasses est souvent « à la limite »..
La bougie chaude, au contraire, possède un bec d’isolant beaucoup plus long qui transmet la chaleur à l’extérieur beaucoup plus lentement. Elle atteint ainsi une température plus élevée et par conséquent, brûle mieux les dépôts de combustion qui pourraient autrement encrasser la bougie lors d’un fonctionnement prolongé au ralenti, en parcours urbain « pare-chocs contre pare-chocs » par exemple.
Mais attention aux idées reçues. Une bougie froide ne va pas permettre de « refroidir mieux » un moteur… En quelques mots, une bougie trop froide générera du « fouling », une mauvaise combustion même si la richesse est bonne : problème de rendement, mais c’est tout.
Une bougie trop chaude aura un bon rendement, mais risque de provoquer des criques (fêlures) entre le puit de bougie et des sièges de soupapes: en étant très chaude, la bougie se dilate beaucoup, en faisant éclater l’alu. Mais en aucun cas, la bougie ne fait refroidir la culasse, il y aura juste un point chaud, dans le pire des cas. Évidemment, nos moteurs sont un peu particulier car ils fonctionnent au niveau de la bougies à de hautes t°.