on the road again été 2016

Merci Paulo, avec tes photos on se remémore nos vacances d'il y a plus de 20 ans, çà fait du bien de voir cette verdure.

Quel magnifique reportage !!

Merci mon Paulo.

erak a écrit:

si je puis me permettre le col des vautours ne serait il pas le col des Veaux (proche d'Itxassou

Non plus, en fait le col des vautours est un peu plus haut voici où la photo a été prise





Sinon, aujourd'hui, fin du mode balade, passage en mode "grand routier".

Je remonte sur Ambert depuis Pau via Tarbes, Auch, Montauban (et paf un radar mais de face ), Rodez, Mende (et paf un deuxième radar encore de face re ), Langogne et le Puy en Velay.
630 km, elle a craché ses poumons mémère



Départ 8h45, à 18h15, à la sortie d'Arlan pour ceux qui connaissent, à 17 km du but, brutalement perte de puissance (tu m'étonne plus que 2 cylindres qui tournent). je m'arrête, de la fumée et une odeur âcre de plastic cramé qui sort de sous le réservoir.

Diagnostic à 4 pattes et à la lampe de poche sans démonter, la bobine gauche des cylindres 2-3 (ceux du milieu) a fondu. une espèce de liquide noirâtre coule de cette bobine et brûle en tombant sur le couvre AAC qui lui est bien bien bien chaud.

Elle repart sur 2 pattes et j'ai pu faire les 17 km restant à 30 à l'heure en seconde pour rallier mon point d'étape.

Le diagnostic semble confirmé car après refroidissement elle redémarre sur 2 pattes et les cylindres 2 et 3 n'allument pas.

Quelques coups de téléphone plus tard, je devrais pouvoir me dépanner demain.

C'est bizarre une bobine qui fond car normalement, il y a une haute tension, mais un faible courant, donc  pas de raison que ça fonde.
Que l'enroulement se coupe, oui, ça s'est déjà vu (surtout sur des Z1000 il parait   ).

Les experts en bobines (Michel ou JM) auraient-ils un semblant d'explication ?

Bon ben en attendant, dodo car j'ai ma dose, on verra demain

Mince alors, une bobine de cramée !!!  pas de chance! peut-être la voie rapide a eu raison de cette bobine d'au moins 30 ans!!
en tout cas tu as bien roulé mon Paulo, en plus 2 radars dans la figure , tu as bien mérité de faire un bon dodo ,
demain il fera jours    et tu auras résolu le problème de la bobine    , par une autre trouvée chez un gars du coin!

en tout cas, quelle Aventure !!!  

pour le world exit prochain je pense que ta SR sera encore chaude!!
c'est quelle tourne ta mémère!!

loic kz750E1 a écrit:

Mince alors, une bobine de cramée !!!  pas de chance! peut-être la voie rapide a eu raison de cette bobine d'au moins 30 ans!!

demain il fera jours    et tu auras résolu le problème de la bobine    , par une autre trouvée chez un gars du coin!

Oui, j'ai dégoté un p'tit (dans tous les sens du terme) mécano compétent et bien sympa à quelques dizaines de kilomètres d'ici, un saut de voiture (merci tonton) demain matin et normalement demain AM, ça (re) tourne et je pourrai rentrer mercredi histoire de bichonner mémère en prévision du WE9

B'jour

Les bobines qui fondent non qui grillent, c'était bien connu sur la wature de grand papa, il suffisait que, moteur arrêté, le contact soit remis et oublié, si les rupteurs étaient en contact, le courant permanant circulant dans le primaire de la bobine mettait à mal, par un échauffement excessif, l'isolant du fil de cuivre et c'était la cata, j'avais monté, à cet effet, sur ma quatre chevaux de l'époque de ma jeunesse, puis sur ma dauphine gordini, une bobine à bain d'huile pour mieux refroidir celle-ci, car il me semblait que, à l'époque, tout feu tout flamme, je ne ménageais pas la mécanique, il n'y avait pas de radars et les limitations de vitesses étaient rares, et encore plus rarement contrôlées, c'était généralement au bon vouloir de l'appréciation de la marée chaussée, si celle ci était à l'arrêt, ou alors il fallait être suivi par la juva quatre ou la 403, toute une époque.

Si dans le bobinage secondaire le courant est faible, la tension elle est élevée et la puissance absorbée, dont une partie doit être évacuée en calories, est toujours P en watt = U en volts (multiples et sous multiple) X par I en ampère (multiples et sous multiples)

Pareil pour le bobinage de l'enroulement primaire

Il est rare que la température en fonctionnement d'une bobine d'allumage s'élève au point de la détruire, c'est la première fois que je vois ça sur une conception de série, par contre le courant qui circule dans le primaire de la bobine est impulsionnel, une hypothèse de ma part est que, si le CDI ou autre bidule électronique n'ouvre pas complètement le circuit quand il le faut, et laisse passer un peut de courant en permanence, la, il y a un réel risque d'échauffement, voir de grillage de la bobine.

Généralement, comme tu le dis Paulo, une des causes de fin de vie d'une bobine est la rupture du fil très fin du bobinage secondaire (haute tension) du à un défaut ou manque d'imprégnation du bobinage en entier, et les vibrations viennent à bout de ce fil, ou les oxydations au niveau de la soudure sur les points de sorties de la bobine, qui rongent ce fil et coupent ce fil

Voila de loin ce que je peux dire, mais je suis peut être à coté de la plaque

Les gens qui tournent sur circuit et malmènent plus durement les mécaniques, ont peut être des réponses plus pertinentes de par leur expériences

Bon dépannage et retour à toi et ta belle

Cordialement

Michel

Paulo55 a écrit:

Que l'enroulement se coupe, oui, ça s'est déjà vu (surtout sur des Z1000 il parait   ).

Au moins,quand la bobine "fond" ,t'as pas besoin de chercher la panne

gis

Merci Phil et Michel pour votre expérience sur les bobines

Diagnostic confirmé, elle a eu chaud la couenne  !

En fait, je venais de passer 45 mn dans les embouteillages au Puy en Velay en plein cagnât et je pense que c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase (si on peut dire).
Ce n'est pas un problème électrique, le faisceau n'a rien, c'est au niveau de la cosse qui vient du capteur du Dyna, l'isolant de la cosse a fondu avec la chaleur du moteur qui a par la même occasion fait fondre une partie du corps de la bobine causant à priori la destruction de la connexion de la dite cosse à l'intérieur de la bobine, le circuit est coupé.
Il y a bien eu flamme,c'est charbonné sur le corps de la bobine, je pense que je ne suis pas passé loin d'un souci plus grave avec les vapeurs d'essence dues à la chaleur !!!!

c'est donc il me semble, une cause externe à la bobine







Après récupération et mise en place d'une bobine de 750 (c'est les mêmes), elle tourne à nouveau comme au premier jour.
Grand Merci Chef, je te la rendrai au WE9  




Je peux rentrer demain.

Ben je crois que ton périple était tellement bien que la moto ne voulait plus revenir !
C'est qu’elles ont leurs caractères ces bébêtes là.
En tout cas tu as fait une belle tournée.
Merci de nous avoir fait rêver.

B'jour

La bobine fondue au niveau ses faux contacts de connexion, ça je comprend beaucoup mieux, c'est comme si on avait mis le plastoc sur un gril en quelque sorte

Quand tu nous as dit "bobine fondue" moi je pensais au corps de la bobine, et la,  je ne comprenais pas bien.

Ah les faux contacts, ils sont  

Ce n'est pas pour rien que l'on utilise de plus en plus les caméras thermiques pour les déceler le plus tôt possible, dans ton domaine professionnel, tu dois en connaître un brin sur la question.

Voici par exemple, ce que donne à la caméra thermique, le contrôle de contacts sur un composant triphasé en cours de fonctionnement, bien sur sans interrompre le fonctionnement en aval, c'est rapide, efficace, tout en protégeant la continuité de service.

Ici c'est probablement une cosse mal serrée, si on attend trop, les métaux en contacts s'échauffent et vont commencer à charbonner, ce qui va accentuer le processus jusqu'à, au mieux interrompre le circuit, au pire mettre le feu à des matériaux inflammables à proximité, avec des conséquences plus ou moins importantes, et ce, au départ pour une t'ite cosse mal serrée, et c'est souvent comme ça que démarrent certaines kakastrophes




A +

Michel

Super reportage, vraiment !
J'avais déjà suivi tes précédents avec attention et cet été, du coup, j'ai remis le vieux porte bagage, attaché un sac
et suis parti en solo un peu dans le même esprit. Cool, vraiment.

Michel du 79 a écrit:

B'jour

La bobine fondue au niveau ses faux contacts de connexion, ça je comprend beaucoup mieux, c'est comme si on avait mis le plastoc sur un gril en quelque sorte

Quand tu nous as dit "bobine fondue" moi je pensais au corps de la bobine, et la,  je ne comprenais pas bien.

Ah les faux contacts, ils sont  

Ce n'est pas pour rien que l'on utilise de plus en plus les caméras thermiques pour les déceler le plus tôt possible, dans ton domaine professionnel, tu dois en connaître un brin sur la question.

A +

Michel

C'est tout à fait ça Michel.

Je suis rentré cet AM et il a fallu que j'expertise cette bobine (ou du moins ce qui en faisait office)

Un contact résistant => échauffement au niveau de la cosse + chaleur ambiante (35 degrés + température moteur dans les embouteillages) => la résistance de contact augmente => l'échauffement s'amplifie et c'est le cercle vicieux jusqu'à ce que le plastic de la cosse fonde entraînant la coupure (fusion de la soudure interne) du circuit secondaire de la bobine => poubelle. Je connais pourtant bien ce qu'on appelle les points chauds dans mon boulot, ça arrive même à faire fondre des barreaux d'alu sur les appareillages haute tension et on peut même les déceler à l’œil nu la nuit (j'en ai déjà vu) !!!

En fait au premier regard, l'amalgame de plastic fondu et le liquide noirâtre et collant qui a coulé un peu partout (jusque sur les carburateurs) m'a fait croire que la bobine avait fondu. Mais non, elle n'est pas en cause.

Le mieux est l'ennemi du bien, j'avais mis des cosses marines étanches pour pas être emm...bêté par l'humidité, j'aurais jamais imaginé que cet isolant pourrait fondre.

Bon, grâce à l'entraide du forum j'ai pu rentrer sans problème aujourd'hui en mode "avalage de kilomètres". 540 km, 8h30 TTC (essence tous les 160 bornes, casse croûte du midi, pipis ....compris).



Une sérieuse révision à faire, un amorto HS, une consommation d'huile un peu élevée (entre 0,8 et 1 litre au mille, mais chargée comme un mulet et dans les cols !), les bobines a revérifier, un pneu avant à changer car il n'a pas lui non plus supporté les cols des pyrénnées, un sérieux nettoyage et hop, prête pour le WE9.



Voilà, un périple de 4496 km dans des paysages somptueux, la plus belle édition (et la plus longue) depuis maintenant 5 ans que je fais de l'itinérant.

Quand j'aurai un peu de temps, je détaillerai le parcours exact et je le documenterai avec les quelques 1285 photos (et adresses d'hôtels et restau   ) que j'ai prises durant ces 15 jours.

j'ai compris tu bosse pour le routard !!

tu es passé voir le grand mètre?

loic kz750E1 a écrit:

tu es passé voir grand mètre?

Oui, on a pris vite fait un pot ensemble entre midi et deux, le temps qu'il me donne (pardon, prête) 2 bobines. Quand je suis arrivé en vrac sur mon point d'étape prévu (à 5 km d'où on a mangé l'année dernière le samedi midi au WE8, à Valcivière), j'étais qu'à une petite centaine de bornes et on a organisé ça vite fait la veille.

La solidarité n'est pas un vain mot