Echange de capteur d'allumage sur KZ750

au regard de la rmt la solution semble se trouver dans le faisceau de la GP.

Il s'agit du coupe circuit de bequille latéral... je ne trouve pas ça dans les autres circuits mais comme la machine est une export ils ont peut être fait des variantes selon les pays...?...

Ceci entraine ma question suivante :

quand la béquille latéral n'est pas branchée sur le faisceau, le faisceau considère que le faisceau est coupé et donc le jus ne passe pas ?


autre question, sur le bouton "start" :
comment puis-je m'assurer qu'il n'y a pas de pb de contact au niveau du bouton lui-même ?

Bien vu ! Il y avait un coupe circuit sur les versions L4 , ainsi que les ZX.

(et je crois L3, bien que ce ne soit pas le même igniter , le L3 a un ICC type e, L1, L2, GPZ r1 et plateau à masselottes)

Il y avait même un pont de diodes permettant de démarrer sans débrayer, c'est bien expliqué dans la RMT chez les ZX.

Si tu mets ça au plusaprès contact, ça doit refermer le circuit et donc ton allumage se fait. Quand les contacteurs étaient défaillants, il suffisait de brancher les deux fils qui les alimentaient.

B'jour

Savash à dit:

Citation :

Il y avait même un pont de diodes permettant de démarrer sans débrayer, c'est bien expliqué dans la RMT chez les ZX.

Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai compris, mais cela va tout de même dans le même sens

L'explication de la RMT n'est pas très complète sur ce sujet, il n'y a que l'essentiel pour ne pas rebuter les gens dans une explication qui pourrait devenir complexe pour ceux qui ne sont pas familiers à certaines subtilités du comportement des diodes qui ne laissent passer le courant que dans un seul sens

Au niveau sécurité:
Coté fourniture de l'énergie pour l'allumage, il fallait que l'on puisse:
_ Démarrer la moto en position béquille latérale déployée
_ Avec l'obligation d'avoir la poignée d'embrayage actionnée, au cas ou une vitesse serait enclenchée malgré la sécurité dans le circuit d'alimentation du démarreur qui demande le point mort. à ce niveau, c'est un peu un doublon quand tout est en bon état, en sécurité, de façon humoristique dans certaines professions on a coutume de dire :"sécurité bretelles et ceinture pour tenir le pantalon"
_ Par contre il fallait pouvoir couper l'allumage si l'on engageait une vitesse avec la béquille encore déployée, pour éviter le casse gueule au premier virage , d'où la présence d'une de ces diodes qui joue le rôle de porte bloqueuse ou non, tout ça pour que l'interrupteur de la béquille ne trouve pas la masse au travers de l'interrupteur de la poignée d'embrayage une fois celui relaché, et neutralise le contrôle de l'interrupteur de béquille, vous me suivez toujours?
_ Par contre il faut pouvoir démarrer la moto à la poussette, donc embrayage relachè, béquille rentrèe, ou même rouler normalement avec la moto, d'où la présence de deux autres diodes qui autorisent la fourniture d'énergie à l'allumage quand la béquille est repliée et l'embrayage relaché, comme pour la marche normale
_ Il fallait aussi couper l'allumage si, moteur tournant, la béquille était déployée en laissant une vitesse d'engagée

Voila un t'it casse tête résolu, mais quand on arrive sur une moto où pour des raisons probablement valables le circuit à été retouché, on se trouve souvent avec un nouveau casse tête; pour des raisons de maintenances, il arrive que des intervenants n'ont pas trop le choix pour faire un dépannage provizzzzoire...! nous savons tous, dans le temps, ce qu'il peut en résulter, je suis aussi parfois, par négligence, un adepte du provisoire qui dure si cela ne concerne que moi, excepté tout de même dans la sécurité

Bon travail à toi Ztarmac

Cordialement

Michel

Super expliactions ! Comme d'hab.

B'jour

Merci grand mètre, tu as dit:

Citation :

Super expliactions ! Comme d'hab.

Mais tu sais bien que dans d'autres domaines plus éloignés de l'électricité, mes connaissances sont comme la dentelle, c'est à dire pleines de trous et que j'ai bien du mal à ne naviguer que sur les bords sans m'y perdre

Cordialement

Michel

Oui mais quand même.

C'est toujours clair... Tu as déjà enseigné ?

B'jour

Tu as dit:

Citation :

C'est toujours clair... Tu as déjà enseigné ?

On peut dire que oui, un peu, en électronique de la fin des années 60 au début des années 80, pour des techniciens en électronique à qui j'apprenais le fonctionnement des matériels informatiques que nous avions à modifier quelquefois pour les adapter aux besoins et pour les maintenir. Rares étaient les écoles privées qui à cette époque enseignaient ce type de dicipline, et l'enseignement publique l'ignorait tout simplement.
Les matériels de cette époque, biens que modestes en performances par rapport à ceux de nos jours, nécessitaient une connaissance très approfondies des fonctionnement de leurs circuits, j'ai connu cette époque riche ou le technicien partait avec ses schémas, une poignée de composants, un oscilloscope, et devait dépanner, sans parachute et seul sur place, le matériel où une chaîne de production pouvait être plus ou moins perturbée, où des facturations ou de la gestion d'entreprise ne pouvait plus se faire, les sous ensembles étaient volumineux, lourds et de ce fait peu interchangeables, donc il fallait quitter le site avec un ensemble dépanné sur place, d’où une connaissance pointu du matériel et de ses applications, c'était très valorisant pour nous avec un travail bien reconnu, ce qui m’a valu de parcourir la France en voiture et en avion, et de nombreuses fois, une bonne partie de l'Europe, alors que les voyages en avions, à cette époque, n’étaient par encore démocratisés, ils n'étaient réservés qu'a quelques richissimes privilégiés, ce qui ma valu quelques fois des rencontres furtives mais riches et intéressantes.
Au fait, excepté quelques rares fois où j’ai pris un peu de temps, je ne connais des pays et des paysages, en déplacements professionnels, que ce que j’ai pu voir au dessus et les parcours aéroports, sites à dépanner, hôtels et rarement plus
Actuellement ce métier que j'ai connu, a complètement disparu sous cette forme ; avec l'échange de sous ensembles où l'on demande juste à l'intervenant de savoir exploiter un simulateur et/ou passer des tests qui souvent lui indiquent la carte à changer, de plus, celle ci ne sera probablement pas réparée, ce qui me passionnait le plus, imaginez pour ceux qui aiment les casses tête, comprendre ce qu’a voulu élaborer le bureau d'étude à l'origine, connaître les composants et leur fonctionnement, analyser le disfonctionnement pour en déterminer le ou les composants défectueux, encore heureux que ce ne soit pas une panne intermittente, qui justement se dérobe quand le technicien arrive ou prend ses mesures, un peu comme le mal aux dent qui s'estompe dans la salle d'attente du dentiste, sauf que votre analyse et ce que voit le praticien lui dicte ce qu'il doit faire.
Pour faire simple, aimant probablement la difficulté, je me suis spécialisé dans les perturbations par les parasites internes ou externes, ce qui oblige à regarder très large et à tout reconsidérer, intérieur comme extérieur, une passion vous dis-je, ce qui fait que dans les entreprises où je sui passé, l'on m'a confié, entre autre, la formation des jeunes techniciens, qui eux aussi m'ont beaucoup apporté avec leurs théories et leurs regards neufs

Cordialement

Michel

Rien de tout cela ne m'étonne. Ceux qui ont eu affaire à toi ont eu beaucoup de chance, à mon humble avis.

en tout cas c'est toujours bien quand on a la chance d'être passionné par son boulot car ça prend quand même une bonne partie de notre vie

B'jour

Ztarmas a dit:

Citation :

en tout cas c'est toujours bien quand on a la chance d'être passionné par son boulot car ça prend quand même une bonne partie de notre vie

C'est sur que de ce coté la j'ai été très, mais très privilégié, je ne me souviens pas avoir eu l'impression de travailler ou du moins que le travail m'a pesé comme je l'entends quelquefois dire ici ou la, par contre, ce n'a pas du toujours être drôle pour mes proches, car je ne voyais jamais passer le temps, et mes horaires , enfin je n'en avais pas a vrai dire, j'ai exercé mon travail comme il me semblait devoir être sans plus, rien d'extraordinaire.
Puis doucement le temps s'en est écoulé, il est arrivé un jour où tout cela s'est terminé avec en prime beaucoup de temps retrouvé selon la formule, rassurez vous j'ai rapidement trouvé de quoi l'occuper ce fichu temps, même que des fois il m'en manque , sauf que ce temps est bien à moi, et cela je l'apprécie beaucoup

Cordialement

Michel